Catégories : Rencontres BDSM Femmes soumises SM camisole Bondage Shibari Kinbaku
il y a 7 ans
Depuis très jeune, j’aime les contraintes physiques. Chez mes parents, à l’époque, je m’attachais les jambes avec des ceintures pour me caresser sous la couette. J’en avais beaucoup, et, chose surprenante, ils ne m’ont jamais demandée d’où me venait cette passion pour les ceintures. J’attachais mes chevilles, mes cuisses, j’en passais une autour de mon buste pour bloquer mes bras, puis autour de mes poignets que je gardais au bon endroit pour que mes doigts.....
Lorsque je suis rentrée au lycée, l’ordinateur du conseil général ne m’a pas servi que pour mes études, un copain me l’a craqué pour que je puisse surfer où j’avais envie. C’est sur le net que j’ai découvert le BDSM, le bondage et le shibari. Avoir des cordes à la maison n’était pas possible, ma mère les aurait trouvées et je n’aurai pas su quoi répondre. J’ai donc continué à jouer avec les ceintures et quelques légumes je l’avoue. Malgré mes jeux intimes très coquins, je suis restée innocente jusqu’à mes 18 ans, le net me suffisait.
Mes premiers amours n’ont pas été une grande réussite. Il me manquait quelque chose de plus corsé : le bondage, les cordes et le BDSM. Mes jeunes conquêtes ne comprenant pas mes besoins, m’ont fait quelques bondages des mains et des jambes juste pour me baiser. C’était déjà bien mais pas assez et toujours superficiel comme bondage. Un jour j’ai trouvé un blog intéressant avec des histoires érotiques sur le sujet. On y parlait souvent de Fessestivites, alors je suis allée voir. Au début cela m’a fait un peu peur mais en même temps..... J’y ai lu des histoires érotiques de folie et vu des vidéos de rêve à m’en faire pleurer les yeux de sommeil.
Via le tchat de Fessestivites, j’ai pu discuter avec quelques personnes. Des cons et des gens très bien comme partout. Une des filles, modératrice si mes souvenir sont bons, a guidé mes pas dans mes surfs puis la façon de trier les mecs pour avoir des contacts plus riches. Je fuyais donc les profils sans annonce ni photo, ou celle avec leur sexe à la main..... pour ne sélectionner que ceux qui m’intéressaient, au moins comme contacts pour échanger. L’un d’eux m’a troublée. Il était très courtois, très pertinent aussi et s’excusez presque d’employer certains mots pour dire les choses.
J’avais 19 ans lorsque je l’ai rencontré pour la première fois dans un café. Pierre avait 38 ans, le double de mon âge, il était toujours aussi courtois et réservé dans ses paroles. J’ai bien senti que sa passion portait sur le shibari et pas que pour mes fesses. Comme il était rassurant, j’ai accepté d’aller chez lui pour essayer le vrai bondage après lui avoir fait promettre de ne pas me toucher. Sa maison était soigneusement rangée et décorée, dans son salon il avait monté une mezzanine qui lui permettait de faire des suspensions, mon rêve ! Pour la première rencontre, je n’ai pas osé le lui dire car j’avais un peu peur.
Pour mes premiers bondages, je voulais rester vêtue, il n’a pas insisté pour que je me mette en sous-vêtement. Il était rigolo et toujours aussi rassurant dans ses gestes. A chaque fois qu’il touchait mon corps sans le faire exprès, il s’excusait. Ce jour là, il m’a faite découvrir les sensations réelles que l’on éprouve quand on est attachée par quelqu’un et le plaisir des cordes. J’avais les seins emprisonnés, les mains liées dans le dos et les bras serrés contre mon buste. Le seul geste déplacé qu’il s’est autorisé, c’est de me faire dix secondes de chatouilles.
Comme il était très respectueux et m’expliquait tous ces gestes, j’ai accepté qu’il aille plus loin et me fasse un Hogtail. C’est ainsi que je me suis retrouvée saucissonnée allongée par terre avec les jambes entravées et les pieds qui arrivaient au-dessus de mes fesses. Et là, il m’a indiqué qu’il allait me laisser seule un moment pour que je savoure la sensation des cordes et de son bondage. J’ai eu peur et je n’étais pas trop d’accord. Il m’a alors rassurée en me disant qu’il allait simplement bouquiner sur sa terrasse et que je n’avais qu’à l’appeler pour qu’il me libère. Lorsque Pierre est venu me libérer une heure plus tard, je planais dans un autre monde.
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Fanny, j’aimerai bien continuer mais, hélas, je dois m’absenter. As-tu aimé ?
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C’était magique ! Merci, merci, merci !
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Merci à toi de ta confiance et de m’avoir servie de modèle. Aimerais-tu recommencer ?
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Oh que oui !
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Je te donne ma carte, il y a mon email et mon téléphone, tu n’auras qu’à m’appeler pour que l’on convienne d’une date.
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Merci, vous êtes trop gentil !
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J’aurai une faveur à te demander pour la prochaine fois mais c’est dans ton intérêt.
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C’est quoi ?
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Il serait bien que, quand je t’attache, tu sois en sous-vêtement. Rassure-toi ce n’est pas sexuel du tout. C’est juste parce que tu sentiras mieux la sensation des cordes sur la peau. Tu peux même mettre un maillot de bain une pièce si tu veux, tu verras, c’est bien mieux.
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Je vais réfléchir.
LA DEUXIEME RENCONTRE
La deuxième rencontre shibari n’a pas tardé car, après cette première séance, mes ceintures étaient nettement moins excitantes. J’ai accédé à sa demande et acheté un maillot de bain une pièce, cela me semblait plus sage. Toujours aussi respectueux, il m’a faite découvrir d’autres figures de shibari. J’étais à moitié suspendue, j’avais une jambe en l’air et le buste sur le côté, un peu comme un T avec ma tête d’un côté de la barre du T et une jambe de l’autre côté du dit T. Lorsqu’il m’a proposée de me faire une suspension, j’ai accepté. A partir de là, tout est allé très vite. Il a simplement rajouté trois cordes, dont deux pour que je n’ai pas mal, et une à la jambe sur laquelle j’étais en appui. Une fois totalement en l’air, j’ai fermé les yeux pour planer. C’était divin. j’avais l’impression d’être un oiseau malgré les cordes.
Pour me libérer, cela lui a pris très peu de temps. Il a mis une couverture sur le sol avant de me faire descendre en douceur. Une fois détachée, il n’a pas voulu que je me lève et m’a prise dans ses bras pour me couvrir avec la couverture. C’est là que je me suis mise à pleurer. Je ne sais pas pourquoi je pleurais alors que j’étais bien, qu’il ne me faisait aucun mal, qu’il n’avait aucun geste déplacé. Mon corps tremblait, il me serrait dans ses bras comme un papa qui console. Au bout d’un moment nos lèvres se sont rapprochées et nous nous sommes embrassés. Pas longtemps, juste le temps que mon coeur s’enflamme et que mes bras l’enlacent.
Au moment de me lever, j’ai vu que mon maillot était mouillé entre mes jambes. Il a perçu ma gêne puis, avec la douceur des mots qui sont les siens, Pierre m’a expliquée que le corps ne ment pas, qu’il était heureux de m’avoir donné du plaisir avec ses cordes, qu’il n’y avait aucune gêne à en avoir car c’était naturel de savourer ces sensations, que le shibari libère l’esprit qui, à son tour, libère le corps.
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La relation qui s’est installée entre Pierre et moi a commencé à dépasser le shibari. Il devenait mon Maître sans même que je ne m’en rende réellement compte. Cela a commencé par mes études que je ne devais pas négliger si j’espérais revenir chez lui souvent. Nos séances de shibari sont devenues torrides. Ma confiance en lui était totale, il était ultra respectueux, je ne mettais plus qu’un bas de maillot, on se faisait de petits bisous pendant les bondages. C’est parfois moi qui les lui volait quand il était près de moi.
Un jour, alors que j’étais intégralement nue pour une suspension compliquée qui appelait « la balançoire » j’étais excitée comme une folle. Ce shibari particulier permettait d’avoir trois positions différentes en un rien de temps. Je lui avais volé un bisou, puis deux, puis trois, quand j’ai fini par me retrouver assise dans les cordes jambes écartées face à lui.
- J’ai envie de te faire l’amour ma puce ! Je ne profite pas de la situation et ce n’est pas parce que tu es attachée que je te ferai quoi que ce soit. Je ne te ferai rien sans ton accord.
Comme il n’a pas dit « me baiser » mais « me faire l’amour », comme j’étais ultra excitée et que j’avais envie de lui, en guise de réponse je l’ai embrassé. Nos langues se sont mises à jouer ensemble comme des serpents amoureux. J’avais les yeux fermés pour savourer ce baisé de folie mais je sentais bien qu’il se préparait à me prendre. Il a juste murmuré « j’ai mis un préservatif » avant de commencer à jouer à titiller mon chaton. Pierre s’amusait à me rendre folle de désir, à jouer à « j’y vais, j’y vais pas » jusqu’au moment au j’ai murmuré « prends-moi ».
Je l’ai senti coulisser doucement en moi pour me prendre, un pur moment d’extase. Mes petits copains étaient plus rapides alors que lui me laissait savourer. Ses doigts se sont mis à titiller mes tétons avec beaucoup de douceur en même temps qu’il faisait de petits mouvements en moi. C’était trop bon d’être entravée, suspendue, offerte sans défense à tant de douceur et de câlin. Il m’a poussée d’un coup de rein pour me faire balancer un peu. A chaque mouvement c’est mon corps qui venait s’empaler sur lui. Je divaguais et prononcais des mots que je n’aurais jamais pensé dire un jour à un homme, surtout en étant entravée et offerte.
Quelques minutes plus tard, ce sadique a osé titiller mon clitoris ! Je lui ai dit « non » par pudeur, il ne m’a pas écoutée (et il a bien fait) car en un rien de temps j’ai senti une lame de fond traverser mon corps et me mettre en transe. J’ai joui comme une perdue, sans retenue, sans pudeur, l’implosion totale de mon corps, de mes sens. Jamais au grand jamais je n’avais joui comme ça. Je voulais le serrer dans mes bras, lui donner de l’amour à mon tour mais je ne pouvais que subir, subir sa douceur. Au deuxième orgasme j’ai cru défaillir puis passer dans l’autre monde. Je n’en pouvais plus, j’ai commencé à avoir mal au corps. Il m’a aussitôt libérée et étendue sur la couverture pour me libérer. J’étais tellement HS que je me suis endormie !
Depuis cette date, Pierre est de plus en plus sadique avec moi ! Nous avons refais l’amour de façon plus « conventionnelle » mais celle que je préfère c’est quand je suis encordée. Je disais qu’il était de plus en plus sadique avec moi lors de certains shibari, parce qu’il profite de mon corps offert pour loger des choses qui vibrent dans mes orifices puis me laisse « vibrer » pendant de longues minutes. Il a aussi acheté deux magic wand massager chez ABCplaisir, un qu’il m’a offert, un pour lui quand je suis attachée. Et avec ça, il m’achève à chaque fois. Le plus puissant (je ne trouve pas les mots) c’est quand je suis suspendue, offerte, qu’il me prend en douceur et le pose sur mon clitoris. Là, je deviens folle en plein. J’explose à chaque fois façon puzzle en une quantité impressionnante d’orgasmes et il me faut deux jours pour me remettre.
Il m’a indiquée que si je réussi mes examens, il me proposerait de venir vivre chez lui. C’est pour cette raison que je bosse comme une malade mentale, il est hors de question que je passe à côté d’un tel bonheur de vie.
Ecrivaillon
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